Les funérailles du coordonnateur général de la Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains (Pohdh), Daniel Dorsinvil (48 ans) et de sa femme Girldy Larêche (46 ans) seront chantées à l’Eglise St-Louis Roi de France, située à Turgeau (secteur est de la capitale), le samedi 22 février 2014 aux environs de 8 : 00 a.m locales (13:30 gmt), apprend AlterPresse.
Dorsinvil et son épouse ont été tués par balles dans l’après midi du samedi 8 février 2014 à Port-au-Prince (la capitale d’Haïti).
En prélude aux funérailles du couple Dorsinvil, la Pohdh prévoit des veillées patriotiques au Cap-haïtien et à Port-au-Prince, respectivement les jeudi 20 et vendredi 21 février 2014.
Daniel Dorsinvil était un ingénieur civil et fonctionnaire du ministère des Travaux publics transports et communications (Tptc).
Il était aussi l’un des fondateurs du Groupe d’Alternatives et de Justice (Gaj, créé en 1987 sous le nom de groupe d’assistance juridique), organisation membre de la Pohdh.
Il militait également au sein du Comité Résistance Populaire Benoît Batraville (Krpbb), qui fait partie de l’initiative pour la mise en place du Mouvement patriotique démocratique et populaire (Mpdp).
Actuellement en phase d’établissement, le Mpdp regroupe une trentaine d’organisations politiques et sociales.
Pour sa part, Girldy Larêche (46 ans) travaillait à l’hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti comme infirmière au service de la pédiatrie depuis 1997.
Elle a aussi mis ses compétences au profit de Médecins sans frontières (Msf).
La mort brutale du couple Dorsinvil a choqué de nombreux secteurs sociaux tant nationaux qu’internationaux notamment celui des droits humains qui le voit comme une attaque et un crime politique.
Ce couple laisse derrière lui trois (3) enfants orphelins.
Entre temps, la police aurait procédé le dimanche 16 février à l’arrestation d’un présumé tueur du militant des droits humains Daniel Dorsainvil et de son épouse Girldy Larêche.
Ce suspect aurait été appréhendé par la police pendant qu’il s’amusait au champ de mars (centre de la capitale), dans le cadre des festivités pré-carnavalesques.
Aucune révélation n’a été faite sur son identité.
« Nous ne souhaitons pas que la police procède à l’arrestation d’individus innocents mais de vrais présumés coupables », met en garde le secrétaire exécutif de la Pohdh, Antonal Mortimé, précisant ne détenir, pour le moment, aucune information sur le suspect appréhendé.
Alter Presse
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